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Tribunes libres

Tribunes du mois de Juin

Charenton Demain

Charenton, la ville de demain

Favoriser les économies d’énergie, limiter les îlots de chaleur, développer des moyens de production d’énergie décarbonée sont aujourd’hui des défis que notre Municipalité relève au quotidien pour bâtir la ville de demain.
Depuis quelques mois, un second contrat de performance énergétique (CPE) a été mis en place pour réduire la consommation de nos 56 bâtiments municipaux à travers de multiples actions dans les écoles, crèches, bâtiments culturels, piscine, gymnases...
A cet égard, les travaux de rénovation énergétique et d’installation d’un nouveau système de traitement de l’air du groupe scolaire Aristide Briand seront emblématiques. Ce programme d’un montant
de 3,7 millions d’euros se terminera à l’été 2025. Il améliorera le cadre éducatif des élèves et les conditions de travail des personnels.
Au cours de la période estivale, notre équipe lancera des travaux de végétalisation de la cour de l’école élémentaire Pasteur. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des échanges entre notre équipe, les conseillers de quartier de Pasteur et les parents d’élèves. Ils font suite à une démarche de concertation avec les enfants.

Enfin, une opération visant l’installation de panneaux photovoltaïques en toiture du Gymnase Tony Parker, dans le cadre d’un projet d’autoconsommation collective vient d’être engagé. Avec ce projet, plusieurs sites municipaux bénéficieront ainsi d’une électricité décarbonée et produite localement.

Notre groupe agit avec force pour développer une ville résiliente et durable pour les générations présentes et futures.


Charenton Passionnément

Transparence et participation citoyenne : nous devons aller plus loin !

La démocratie participative ne peut véritablement exister sans une transparence totale et une réelle participation citoyenne. À Charenton, les conseils de quartiers ont été mis en place mais tous les Charentonnais ne sont pas invités à participer aux échanges, les réunions de quartier informent mais les décisions sont déjà actées au préalable. Nous devons aller plus loin pour impliquer TOUS les habitants en les faisant participer activement aux projets de la ville à travers des ateliers citoyens thématiques par exemple.
Trop souvent, des projets émergent sans concertation (parfois "farfelus" comme ce long terre-plein central en plein centre-ville !). Nous regrettons que les habitants ne soient pas associés à ces réflexions.

Il est essentiel de permettre à l’ensemble des Charentonnais de s’exprimer, de participer et de contribuer à l’évolution de notre ville.
Faisons confiance aux Charentonnais, écoutons-les, associons-les aux décisions pour concevoir une ville à leur image, toujours plus attractive et dynamique.

Caroline CAMPOS-BRÉTILLON Oriane OUTIN Serge TOURCHIK
contact@charentonpassionnement.fr


Construire l'avenir à Charenton

Subvention des associations, la majorité doit mieux faire !

Le conseil municipal a récemment délibéré sur les montants des subventions attribuées aux associations. Comme chaque année, ce budget stagne ou régresse alors que les coûts des associations sont en hausse.
Si l’on met de côté la question de l’enveloppe globale, qui pourrait être plus conséquente vu les moyens dont dispose notre ville, le problème est la façon dont est distribuée cette enveloppe.
La répartition est en effet très inégale entre le type d’associations, ce qui fait que certaines associations captent l’essentiel des ressources, là ou d’autres se partagent les miettes. Par exemple, les 6 associations sur le développement durable se partagent à peine 6 900 euros.
Les 7 associations à vocation éducative ne captent que 6 500 euros alors que les 3 liées aux séniors reçoivent trois fois plus. Cette façon de répartir les subventions en dit long sur l’absence de vision politique de la majorité dans notre ville. Il serait en effet essentiel de compter un peu plus sur certaines associations, autre que sportives, pour développer des aspects essentiels au lien social.

Lorsque nous faisons remarquer que les montants distribués pourraient être plus élevés, la majorité nous répond que la plupart des associations reçoivent les montants qu’elles réclament. Alors Mesdames et Messieurs les présidents d’associations, n’hésitez pas à faire des demandes plus élevées l’année prochaine.

Loïc Rambaud
Conseiller municipal "les écologistes"

eelvcharenton@gmail.com



Radicalement ensemble pour Charenton !

Si vis pacem, para bellum !

Au cours de son passage sur TF1, Emmanuel Macron a de nouveau déclaré le mardi 13 mai que le parapluie nucléaire français pourrait bénéficier à d’autres pays européens. Et la décision finale reviendrait toujours à la France même si son déploiement se ferait par exemple en Pologne. Depuis la doctrine nucléaire du Général De Gaulle, il y a toujours eu une dimension européenne dans la prise en compte des intérêts vitaux ; mais "on ne le détaille pas car l’ambiguïté va avec la dissuasion".

Rassurez-vous ! Ce sont des armes de dissuasion qui sont à priori destinées à se faire respecter.
Et malgré les fortes tensions pendant la guerre froide, elles n’ont jamais été utilisées.
Ce sujet est de plus en plus prégnant depuis les craintes d’un repli des États-Unis de Donald Trump.
Notre président veut obtenir la paix en Ukraine, mettre la pression sur la Russie et garder les Etats-Unis avec nous en gardant les bases de l’accord de l’OTAN. Mais avec Donald Trump, il vaut mieux s’attendre au pire même si l’on fait tout pour l’éviter. Le destin de l’Europe est plus que jamais entre ses mains. L’Europe a toujours eu besoin d’être au pied du mur avant d’avancer. Nous sommes 27 pays en Europe et notre marché représente 450 millions d’habitants, notre PIB à 27 pays représente 18 000 milliards d’euros (22% du PIB mondial). Nous sommes un géant à 27 et un nain si la France est seule (1%de la population mondiale).
Si tu veux la paix, prépare la guerre !

Francis.rodriguez-lacam@sfr.fr


Charenton écologie

La propreté de nos rues : une responsabilité partagée

Avec les beaux jours, nombreux sont ceux qui désirent profiter pleinement de notre ville, de ses rues et de ses jardins. Pourtant, je comprends les nombreuses remarques que je lis sur les réseaux sociaux concernant la propreté des rues, et je partage cette frustration. Déchets sauvages, excréments canins, mégots de cigarette, dépôts d’encombrants laissés sans respect des règles… cette situation dégrade notre cadre de vie.
Nous avons la chance de vivre dans une ville qui investit chaque année pour assurer la propreté et l’entretien de l’espace public. Les équipes de nettoyage travaillent dur pour offrir un environnement agréable, mais ces efforts ne peuvent être pleinement efficaces sans une mobilisation collective.
Le récent passage au système de ramassage des encombrants sur rendez-vous vise à limiter ces dépôts sauvages. Mais pour que ce dispositif fonctionne, encore faut-il que chacun y adhère pleinement. Les dépôts en dehors des créneaux prévus encombrent nos trottoirs et peuvent parfois rester plusieurs jours avant d’être ramassés.
Je ne veux pas donner de leçons, mais simplement rappeler que la propreté de nos rues est l’affaire de chacun. Ramasser derrière son chien, respecter les dates de collecte des encombrants et éviter de laisser traîner ses déchets sont autant de gestes simples qui contribuent à la qualité de vie de tous.
Notre ville est notre maison, respectons-la.

Argentina DENIS, conseillère municipale
adenis@charentonlepont.fr


Charentonnais engagés

Le maire cherche-t-il à réduire son opposant politique au silence par des procès-bâillons ?

Malgré les innombrables tentatives de nuire à mon honneur grâce aux milliers d’euros d’avocats payés par vos impôts via la protection fonctionnelle, je reste un élu déterminé à porter la voix des charentonnais. Je ne céderai pas face au harcèlement judiciaire et j’ai déposé plainte contre le maire et des adjoints face à ces agissements inacceptables en démocratie.
Les pistes cyclables incohérentes, les travaux inutiles et les verbalisations intempestives infligées à nos administrés qui pénalisent le commerce de proximité et l’économie locale, sont intolérables. Je soutiens pleinement nos commerçants et habitants face à cette gestion irresponsable.
En matière de sécurité, la suppression de la médiation-prévention par le maire amplifie les violences et la tragédie guette. L’inaction du maire alourdit sa responsabilité dans ce climat délétère.
J’appelle les charentonnais à refuser cette politique inefficace et dangereuse pour l’avenir de notre ville.

Mickaël Szerman
Président Charentonnais engagés

charentonnaisengages@gmail.com


Charenton, le changement !

Charenton : Quand la médiation devient un leurre

Charenton, la médiation est aujourd'hui vidée de son sens. Derrière des conventions d'objectifs rassurantes, la réalité est brutale : des médiateurs isolés, sans binôme ni soutien logistique, contraints de déambuler seuls sans visibilité ni réelle coordination avec les services municipaux.
Le cas emblématique de l’ancienne médiatrice, agente municipale, en dit long : détachée du service jeunesse et rattachée, a priori, sans concertation à la police municipale sous l'autorité du Maire et de son 1er adjoint, sommée de déambuler sans gilet identifiable pour "sa sécurité", privée d’accès aux informations essentielles pour exercer sa mission. Résultat : un isolement professionnel, une dégradation rapide des conditions de travail, et des arrêts maladie successifs jusqu’à une démission forcée.
La municipalité, tout en affichant son attachement à la cohésion sociale, semble avoir fait le choix du repli. Avec un budget annuel qui passe de 60 à 38 K€ dans le cadre d'une convention d'objectifs proposée lors du conseil municipal de mai 2025, avec une association créée en mai 2023 et dont les dirigeants restent inconnus, la ville fait le choix de préserver les apparences plutôt que d'assurer une médiation sociale solide et protectrice, en particulier pour les jeunes en difficulté.

Derrière les discours officiels, une question s'impose : la municipalité veut-elle vraiment d'une médiation digne de ce nom, ou se contente-t-elle de masquer son désengagement par de simples conventions d'affichage ?

Adra El Harti, Rachel Gruber, Claudia Yango